viernes, 3 de octubre de 2008

Je m'a dit que pour moi est la solitude, l'amour, la douleur et puis le silence...

El poema que leen en la escena, no es más que un collage del libro La capital de la douleur de Paul Éluard en la película Alphaville del Director Jean-Luc Godard, salvando la mala traducción que hago:


"Ta voix, tes yeux, tes mains, tes lèvres. Nos silences, nos paroles. La lumière qui s'en va, la lumière qui revient. Un seul sourire pour nous deux. Pas besoin de savoir. J'ai vu la nuit créer le jour sans que nous changions d'apparence. O bien aimée de tous, bien aimée d'un seul, en silence ta bouche a promis d'être heureuse. De loin en loin dit la haine, de proche en proche dit l'amour. Par la caresse nous sortons de notre enfance. Je vois de mieux en mieux la forme humaine, comme un dialogue d'amoureux. Le coeur n'a qu'une seule bouche. Toutes les choses aux hasard, tous les mots dits sans y penser. Les sentiments à la dérive. Les hommes tournent dans la ville. Les regards, la parole et le fait que je t'aime, tout est en mouvement. Il suffit d'avancer pour vivre, d'aller droit devant soi vers tous ceux que l'on aime. J'allais vers toi. J'allais vers la lumière. Si tu souris, c'est pour mieux m'envahir. Les rayons de tes bras entrouvraient le brouillard."

(Tu voz, tus ojos, tus manos, tus labios. Nuestro silencio, nuestras palabras. La luz que se va, la luz que vuelve. Un único sonreír para nosotros dos. Sin necesidad de saber. He visto la noche crear el día sin que cambiemos de apariencia. Oh bien amada por todos, bien amada por uno solo, en silencio tu boca prometió ser feliz. De lejanía en lejanía dice odio, de cercanía en cercanía dice amor. Por la caricia salimos de nuestra infancia. Veo cada vez mejor la forma humana, como un diálogo de enamorados. El corazón tiene una sola boca. Todas las cosas al azar, todas las palabras dichas sin pensar. Los sentimientos a la deriva. Los hombres giran en la ciudad. Las miradas, la palabra y el hecho de que te amo, todo está en movimiento. Basta con avanzar para vivir, dirigirse delante de sí hacia todos aquellos que amamos. Iba hacia ti. Iba hacia la luz. Si sonríes, es para invadirme mejor. Los rayos de tus brazos entreabrían la niebla.)

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